dimanche 9 février 2020

LA CAPACITE D ETRE SOI


le respect de notre soi est une attitude intérieure que l'on peux
faire éclore et expérimenter tout au long de sa vie.

La capacité d'être soi est très lié à la conscience de soi.

Si notre soi est flou, indéterminé: il est important de nous relier à notre intériorité, à nos sensations, à nos émotions, de nous connecter avec le tout, afin d'élargir la perception que l'on à de notre être.

Accéder à notre soi et une question de lâcher prise, et un cheminement personnel.
Nous avons notre vie entière pour accompagner cet accomplissement.

Il est important de noté que Le soi contient : celui que nous sommes, tous ceux que nous avons étés et tous ceux dont nous sommes issus.
Dans la capacité d'être soi: il ne s agit pas là de notre moi, ce dernier est métrisable, dans le moi nous sommes dans la volonté, dans l'action. Dans le soi nous sommes plus vaste, plus passif (contemplatif) nous sommes unis à ce et ceux qui nous entourent. Dans le soi notre perception est plus globale, moins individuelle, tout en étant parfaitement individué.

La capacité d'être soi , même en cours d’acquisition, nous offre la possibilité de nous situer sur un plan affectif, social, et spirituel, de nous rencontrer et de nous accueillir, dans toute notre dimension, ainsi elle participe largement à notre confiance ,notre tolérance, notre bienveillance, en nous et envers les autres.




mardi 8 octobre 2019

FIDELITE


Qu'appelle t-on fidélité?



Est ce un état de fait lié à nos comportements ou un état d'esprit lié à nos croyances. Est-ce une valeur?
Si elle est une valeur, est-elle actuelle ou dépassé?
Est-elle encore ou à nouveau nécessaire à notre existence, est elle sociale ou plutôt morale? cela me paraît être différent pour chacun.

Pour qu'il y est fidélité, il est nécessaire d'établir un contrat ou engagement explicite.
Le côté implicite de la fidélité notamment dans le couple, mais aussi en amitié ou en famille, laisse trop d'espace à l'interprétation de chacun, selon son prisme personnel, il est donc propice à des zones de tension.

Il n’y a infidélité que s’il y a rupture de l' engagement pris, et donc accroc à la confiance accordée par la personne avec qui on s’était engagé d'être fidèle.

C'est pour cette raison qu'il est nécessaire d'accorder une vrai réflexion à nos relations, et de s'engager avec conscience et bienveillance, ensemble de manière explicite ,vers la fidélité ou pas.
Il est toutefois important de garder à l'esprit, la nécessité d'une souplesse, inhérente à nos libertés individuelles, car un contrat quel qu'il soit, doit pouvoir être révisable, la vie et mouvement perpétuel et impermanence , rien ne peux être immuable, même un engagement de fidélité.
Et il peut y avoir de multiples façon d'être fidèle à l'autre, à nous de les inventer, de les faire évolué et surtout de se les dires.


Il y a la fidélité à une ou des personnes suivant le contexte, mais aussi la fidélité à une cause ou à des valeurs, à des valeur morales, ou à une cause politiques, par exemple.
Rester de manière permanente fidèle à ces valeurs là, ne nous fige t-elle pas dans un système de pensés?.
La vie nous apprends, nous enseigne , et l'expérience nous fait parfois renoncer ou au contraire adhérer à une cause, nous fait aussi changer la priorité de nos valeurs, ou bien leurs donner un autre sens .
Considérer qu'alors nous ne leurs sommes pas fidèle, ne serait ce pas là, renoncer à sa liberté de penser ,et plus précisément à changer d’avis.

Et, si l’on veut rester fidèle quoi qu’il arrive, ne risque t-on pas de ne plus être sincère ou authentique : si l’on est constant dans nos valeurs, ce n’est pas parce qu’on s’est engagé hier à leur être fidèle, mais parce qu’elles continu aujourd'hui à avoir du sens pour nous, et ce qui est valable pour une cause une valeur, peux l'être tout autant pour une personne, être fidèle dans cette relation à l'autre à cet instant, doit avoir du sens pour moi.

Fidèle, viens du terme fidés, qui veux dire foi
« être fidèle à soi-même »  signifie avoir une vie, un comportement en total cohérence avec nos pensées, et nos croyances.

Comment s’engager à être fidèle, à mettre sa foi en l'autre, sans renoncer à cette liberté de changement?

Est si la fidélité était finalement un refuge, un refuge pour nos parts sensibles, imparfaites, vulnérables.
Pour cette part de nous qui a besoin de cohérence, mais surtout de sécurité.
Qu'elle soit affective, sexuelle, matérielle, sociale, mentale ou bien égotique .

Et si la fidélité était un leurre brandit par l'égo, afin de ce cacher derrière, et d'attiser nos peurs, est ainsi être le seul maître à bord.

Et si l'important était ailleurs.

Et si le sens de la fidélité est à trouver au delà de nos comportements, dans l'attention que l'on se porte mutuellement, dans l'énergie que l'on accorde à la relation, dans notre stabilité, notre identité, notre capacité à être.

Et si nous avons foi en la vie et en nôtre être profond, comme une priorité, la fidélité ne prend t-elle pas alors tout son sens.






mercredi 29 mars 2017

ETRE ENSEMBLE DE LA DUALITE A L EXPANSION



Être ensemble, c'est être en couple, en groupe, en famille, en communauté, être ensemble n'est pas forcement faire ensemble, mais partager, découvrir, sentir, vivre et être en commun.

La dualité dans l'être ensemble c'est de se croire séparé de l'autre ou des autres tout en voulant ne faire qu'un avec eux, espérer avoir les mêmes envies, les mêmes fonctionnements, même croyances, même valeurs, et rester soi même.

Il est plus facile parfois de voir la dualité sur le plan psychologique et concret que métaphysique. Un exemple en rapport étroit avec la dualité : L’état de contradiction , la situation de conflit interne engendré par le Je veux / je ne veux pas, entraîne un choix, une pensée duelle.

Ce choix exclut son contraire. Je veux le plaisir, sans la douleur. Je veux la joie, pas la tristesse, je veux l’ordre, mais pas le désordre, je veux la sérénité sans l'agitation, je veux la liberté, pas la servitude, je veux le bien sans le mal .

Toutes ces contradictions existe dans l'être ensemble.
Alors que précisément ce qui est, c’est l’unité qui englobe les deux .
Si nous n’expérimentons pas l'un nous ne connaissons pas l'autre, il n'y a pas de chaud sans froid .

Dans l'être ensemble, la dualité existe. Le fait de faire des choix seulement selon nos critères, et de rejeter ce qui ne nous ressemble pas, que nous ne voulons pas voir exister ou qui appartient à l'autre (et parfois à nous même au contact de l'autre), c'est refusé cette dualité.

Par exemple j'aime passionnément mon amoureux, mais je refuse les pensées de haine passionnelle que je ressens parfois quand, je suis jalouse. Ou par exemple, je veux bien de l' amour exclusif de mon conjoint, mais pas de ses crises de jalousie.

Du coup je suis dans le jugement dans la séparation, plus du tout dans l'unité.
Je refuse de vivre cette dualité et du coup je reproche à l'autre, d'en être responsable.
j'entre alors dans un conflit avec l'autre et avec moi même.

Les contraires existent, dans l'être ensemble mais ils ne sont pas antagonistes.
La dualité règne à l’extérieur, comme le jour et la nuit, et à l’intérieur de soi.
Nous pouvons avoir des élans altruistes et des désirs égoïstes, des peurs et du courage, ressentir de l'amour et de la haine, de la gratitude et de la rancœur…

Refuser la dualité est le meilleur moyen de souffrir et d’être en conflit avec les autres et avec soi même.

Accepter la dualité du monde et des êtres, est une attitude qui favorise la bienveillance, elle est la source de l'être ensemble, elle mène à l'expansion de l'être.

L'expansion advient en nous et dans l'être ensemble, lorsque nous acceptons de ne pas faire de choix qui exclu. Chaque fois que nous acceptons ce qui se passe, apparaît quelque chose de plus profond. Même lorsque nous ressentons de la haine, lorsque nous acceptons que c’est ce que nous ressentons, nous transcendons ce sentiment.

le plaisir existe parce que nous savons que son contraire est possible, si l' amour existe, le désamour aussi, en acceptant la dualité, nous éloignons la peur de perdre l'autre, les autres si le malheur existe le bonheur est encore possible.
Car si notre tristesse existe cela veux dire que notre joie aussi, tout ce qui est, a aussi son opposé complémentaire, tout est à notre porter.

Tout phénomène existe à cause de cette tension entre les contraires. ces polarités font partie de la vie, et bien sûr, de toute relation.

La difficulté d'être ensemble est faite de l'illusion que nous pouvons vivre dans la non dualité.

De façon métaphysique, je pense que nous ne pouvons pas échapper aux polarités au niveau de la forme, mais nous pouvons les transcender grâce à l’abandon. Lorsque nous nous abandonnons au flux de la vie, nous entrons en contact avec le niveau de notre être où les polarités n’existent plus. Même si celles-ci continuent d’exister à l’extérieur, elles se manifestent plus doucement, et surtout elles sont transcendé par notre être profond, nous les recevons avec plus de sérénité.

Plus nous sommes dans l'illusion de choix non duel, plus nous nous identifions avec la forme, la pensée, le mental ou l'émotion. 
Plus nous nous accrochons à la forme plus il nous est difficile de nous abandonner au moment présent l'expérience de polarité devient  alors extrême, violente ou rude. 

Dès lors que nous connaissons un état de paix intérieure, nous expérimentons les polarités d'une manière plus douce, plus consciente. 
Les dualités ne peuvent pas être supprimées, mais on peut dire que lorsque nous nous abandonnons à la vie, l'univers tout entier ce révèle dans toute sa bienveillance.

mardi 14 mars 2017

UN VOILE CE LEVE SUR L ETRE HUMAIN


L'Être humain se laisse voir, sa condition humaine est à la fois riche et complexe. 

Riche de L'amour qui circule en lui et au delà de lui, qui le relie à chaque être vivant, à chaque manifestation en ce monde, en un tout vivant. 
Complexe, est la capacité à percevoir cette force, ce tout vivant, qui le nourrit et l'abreuve. 

Riche est l’incapacité, le doute, la souffrance et l’épuisement, qui le pousse vers un lâcher prise, une latence propice: au silence, à la découverte, à la vie.
Complexe est l'acceptation que tout, absolument tout est nourrit de ce même amour, même le doute et la souffrance. 

Ce qui fonde la condition humaine est son essence même, son origine, son rôle dans la trame du voile qui se lève.
Être humain c'est avant tout une aventure, celle de l' ÊTRE.